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2024, année de convalescence:

Publié le 17/01/2025

Les prix de l'immobilier ont baissé presque partout cette année

En 2024, la baisse des prix a contribué, avec la baisse des taux d'intérêt, à resolvabiliser les acheteurs. On fait le point ville par ville.
 

C'est l'heure du bilan. En 2024, les prix de l'immobilier ont continué à reculer, même si la baisse s'est atténuée, selon les données de notre baromètre Bien'Ici - BFM Business (réalisé à partir des prix des annonces avant négociations). Plusieurs signes montrent que le marché de l'immobilier ancien a tenté de remonter la pente en 2024, après une année 2023 de crise marquée.

Les conditions d'accès au crédit se sont en effet assouplies, et les taux d'intérêt ont reculé à 3,37 % (contre 4,20 % un an plus tôt), selon l'Observatoire Crédit logement. Le pouvoir d'achat et la solvabilité des acquéreurs se sont ainsi améliorés. Ce qui a pu contribuer à ce que la baisse des prix s'atténue ces derniers mois.

 

Les prix baissent partout (ou presque)

Les tarifs de vente affichés reculent dans toutes les grandes villes cette année, à l'exception de Paris (+2%) et Nice (+0,7%) qui sont des micro-marchés. Ainsi, la baisse est plus prononcée à Strasbourg où les prix reculent de 5,2% en 2024. À Grenoble, Nantes et Rennes, la baisse est de 4,8% sur un an.

Les prix se rétractent aussi à Lyon (-3,5%), à Montpellier (-3,8%), à Marseille (-2,8%) et à Toulouse (-2,9%). Enfin, la baisse annuelle est un peu moins marquée à Saint-Étienne (-1,9%), à Bordeaux (-1,8%), à Angers (-0,6%) et les prix stagnent à Lille (-0,1%).

La situation est plus hétérogène entre les villes un peu plus petites. Ainsi, en 2024, les prix baissent à Reims (-6,4%), au Havre (-5%), à Boulogne-sur-Mer et à Colmar (-3,5%), à Aix-en-Provence (-3,4%), à Nîmes (-3,3%), à Toulon (-2,1%) et à Rouen (-1,4%).

À l'inverse, ils progressent en 2024 à Dijon (+0,4%), à Caen (+1,6%), à Gap (+1,2%) et à Mulhouse (+2%). Enfin, le littoral nord a le vent en poupe avec de fortes augmentations sur un an à Dunkerque (+7,4%) et surtout à Calais (+12,6%).

Plus de ventes

Globalement, cette baisse des prix dans la plupart des villes, couplée au desserrement des conditions de financement, ont participé une reprise de l'activité, même si celle-ci se fait timidement. Un phénomène qui s'observe à travers l'évolution des ventes.

"Alors que les prix trop élevés freinaient jusqu’alors les transactions, la situation a radicalement évolué", écrit le réseau d'agence Laforêt dans son bilan 2024. Ainsi, le nombre de ventes a augmenté de 7% en moyenne en 2024 (+11% à Paris et +5% en régions).

"Les vendeurs ont désormais pris conscience de la nécessité d’accepter les négociations, afin de tirer parti d’un contexte nettement plus favorable qu’il y a encore quelques mois", analyse Laforêt.

Mais malgré ces signes encourageants, la reprise du marché immobilier demeure précaire, avec des primo-accédants toujours en difficulté. Selon Laforêt, ils ne représentent que 31 % des acquisitions et peinent à se constituer un apport personnel suffisant.

Par ailleurs, l'instabilité politique actuelle n'est pas de nature à favoriser une reprise durable, même si la Banque Centrale Européenne vient d’annoncer une quatrième baisse des taux.

Pas d'accalmie pour les loyers

Enfin, si la situation s'améliore légèrement pour les acquéreurs, elle reste difficile pour une majeure partie des locataires qui a subi une forte augmentation des loyers cette année. Les prix à la location progressent ainsi dans les deux tiers des villes étudiées par notre baromètre Bien'ici.

 
 

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