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"NOUS N'AVONS PAS ASSEZ AVANCÉ"

Publié le 14/06/2024

LE MEA CULPA DE MACRON SUR LE LOGEMENT DES JEUNES

 

Lors d'une conférence de presse après la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a admis que le gouvernement n'avait pas assez avancé sur le logement des jeunes.
 

Le sujet n'est pas nouveau et les professionnels du secteur alertent depuis plusieurs années sur la crise immobilière en cours, mais Emmanuel Macron a finalement admis une faute du gouvernement sur le logement, tout du moins en ce qui concerne ceux accessibles aux jeunes. Lors de sa conférence presse de lancement de la campagne des élections législatives anticipées, le président de la République a fait "un mea culpa" sur le sujet du "logement des jeunes".

"C'est un sujet sur lequel nous n'avons pas assez avancé et où la France a été trop timide et j'en porte la responsabilité", a-t-il reconnu. "Et bâtir une vraie réponse sur l'accès au logement des jeunes".

Le timing n'est pas anodin. La Ville de Paris a alerté sur le risque pour plusieurs dizaines de milliers d'étudiants de se retrouver sans logement à la rentrée. "Vu la baisse accélérée du nombre d'annonces, il est probable qu'à la rentrée des dizaines de milliers d'étudiants ne trouvent pas de logement et se retrouvent à la rue", s'est inquiété Jacques Baudrier, adjoint (PCF) à la maire de Paris en charge du logement, qui lancé un "cri d'alarme" face à "l'inaction de l'Etat".

Une tension qui s'accentue

Et il n'est pas le seul à tirer la sonnette. Une étude du site PAP montre que l'offre de logements baisse d'année en année. Cette année, ils vont subir une baisse de l'offre locative de 7%, qui vient s'ajouter à la baisse de 14% de l'année précédente. Une érosion particulièrement marquée depuis 2022.

Une autre étude, cette fois de Oqora, spécialiste de la gestion locative, sur la colocation montre que la tension locative moyenne est de 7 candidatures par chambre en France. Paris arrive en tête des villes où la tension est la plus forte avec 14 dossiers de candidatures reçus par chambre proposée en colocation. En moyenne, les villes comme Lyon, Bordeaux et Nice enregistrent tout de même plus de 10 candidats sur une même chambre disponible. Pour voir la tension baisser, il faut miser sur Rouen et Orléans (3 dossiers pour une chambre), Clermont-Ferrand (4 dossiers pour une chambre) et Saint-Etienne (5 dossiers pour une chambre).

 

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